Vous gérez un site e-commerce ou un catalogue en ligne, et vous vous demandez si vos pages catégories sont réellement optimisées pour le SEO ?
Ces pages ont souvent un potentiel sous-exploité… alors qu’elles peuvent devenir de vrais leviers de trafic et de conversion.
Dans cet article, je vous explique comment structurer, enrichir et optimiser vos pages catégories de façon efficace avec une méthode claire, des conseils concrets et des réponses aux questions que vous vous posez sûrement déjà.
Comprendre le rôle stratégique des pages catégories en SEO 🎯

Si vous avez déjà entendu dire que « les pages produits font tout le job SEO » en e-commerce, il est temps de revoir cette idée reçue.
Les pages catégories jouent un rôle bien plus important qu’on ne le pense dans une stratégie de référencement, surtout en e-commerce ou sur des sites à forte volumétrie.
Et ce parce qu’elles concentrent plusieurs forces à la fois :
- Elles se positionnent sur des requêtes génériques avec un bon volume de recherche (ex : « chaussures de randonnée femme »),
- Elles servent de hubs dans l’architecture du site, facilitant le maillage interne,
- Elles rassurent et orientent l’utilisateur grâce à une structure claire, des filtres pertinents et parfois du contenu informatif.
En bref, elles font le lien entre les intentions de recherche larges et les produits ciblés, tout en contribuant à renforcer la structure SEO de votre site.
SEO page catégorie : définition et fonctions
Une page catégorie est une page intermédiaire qui présente une sélection de produits ou de contenus similaires, rassemblés sous un même thème.
Par exemple, si vous vendez des articles de sport, la catégorie « chaussures de trail » regroupera l’ensemble des modèles concernés, avec la possibilité d’affiner selon des critères comme la marque, la pointure ou le prix.
Mais sa fonction ne s’arrête pas là : cette page ne sert pas uniquement à lister des produits, elle a aussi un rôle stratégique dans l’arborescence du site.
Elle structure l’offre, facilite la navigation, et surtout, elle cible une intention de recherche plus large que celle d’une fiche produit.
Un internaute qui arrive sur une page catégorie n’a pas encore fait son choix : il veut explorer, comparer, comprendre les options disponibles. C’est pour cette raison qu’une page catégorie correctement optimisée peut générer un trafic qualifié, fidéliser les visiteurs et jouer un rôle central dans votre conversion.
La différence entre page catégorie, fiche produit, tags et filtres
Une fiche produit met en avant un seul article, avec ses caractéristiques et un bloc d’achat. Elle cible un internaute déjà prêt à acheter.
La page catégorie, elle, regroupe plusieurs produits similaires. Elle s’adresse à un internaute encore en phase de recherche, qui compare avant de choisir.
Les tags sont des pages créées à partir de mots-clés associés aux produits. Lorsqu’ils sont mal gérés, ils génèrent du contenu répétitif et sans valeur.
Les filtres permettent de trier les différents produits (par taille, prix, etc.), mais ils ne doivent pas toujours être indexés, au risque d’avoir des contenus jugés comme inutiles sur votre site.
Comprendre cette hiérarchie permet d’optimiser les bonnes pages… sans perdre Google en route.
Intérêt SEO des pages catégories : visibilité, maillage, conversion
Comme je le disais les pages catégories ont un potentiel SEO largement sous-estimé.
Elles peuvent en effet se positionner sur des requêtes larges, avec beaucoup de volume, comme « meubles de jardin » ou « vêtements pour bébé » par exemple. Ce sont souvent ces pages qui attirent le plus de trafic organique sur un site marchand.
Elles sont aussi des piliers de votre maillage interne. En reliant naturellement les pages produits entre elles, elles aident Google (et les internautes) à mieux comprendre la structure du site et à explorer les bonnes pages.
En plus de leur intérêt côté SEO, elle jouent un vrai rôle commercial : elles rassurent, guident l’internaute et l’amènent plus facilement vers l’achat.
Autrement dit, les pages catégories combinent trafic + visibilité + conversion.
Procéder à l’optimisation SEO d’une page catégorie ⚙️

Avant de penser rédaction ou balises, il est important de prendre du recul sur l’objectif réel de vos pages catégories. La plupart du temps, elles n’ont pas toutes le même poids ni la même utilité : certaines méritent de grosses optimisations SEO, d’autres non.
C’est à cette étape que vous devez vous poser les questions suivantes :
👉 Pourquoi créer cette page ?
👉 Est-ce qu’il y a un intérêt en termes de recherche ?
👉 Est-ce que ma page catégorie vise une requête stratégique ?
👉 Est-ce que les concurrents ont déjà travaillé ce type de contenu ?
Ce cadrage en amont vous évite de produire du contenu inutile et vous aide à concentrer vos efforts là où il y a un vrai potentiel ROI SEO.
Quand et pourquoi créer une nouvelle page catégorie ?
Créer une page catégorie doit toujours répondre à un besoin utilisateur réel et à une opportunité SEO identifiée.
Par exemple, si vous constatez qu’une requête comme « pantalons en lin homme » est souvent recherchée, mais que vous n’avez qu’une catégorie « pantalons » trop générale, il peut être pertinent de créer une nouvelle page spécifique à ces produits (à condition que vous en vendiez, cela va de soi).
Une nouvelle catégorie peut aussi naître d’un changement dans votre offre produit (exemple : lancement une nouvelle gamme) ou d’une saisonnalité récurrente (ex : idées cadeaux de Noël, équipements de ski…).
Une erreur fréquente est de créer des pages « au cas où », sans analyse préalable. Résultat : elles ne rankent pas, ne servent pas la navigation et finissent par encombrer le site.
De la même manière, créer une page catégorie qui ne contiendrait qu’un seul produit n’aurait, a priori, que peu de sens.
En résumé : une page catégorie doit exister parce qu’elle répond à une intention de recherche claire et qu’elle apporte de la valeur à la navigation.
Comment choisir la bonne requête cible ?
Pour qu’une page catégorie ait une vraie portée SEO, encore faut-il viser la bonne requête (= le bon mot-clé principal). Celle qui correspond à ce que recherchent vos visiteurs et à ce que vous proposez réellement.
L’idéal, c’est d’identifier une requête générique mais précise. Par exemple, « robes longues été » plutôt que « robes » tout court, trop concurrentiel et trop large. Ou « appareils photo reflex Canon » au lieu de simplement « appareils photo ».
Pour trouver les bonnes opportunités de mots-clés pour votre site, vous pouvez utilisez des outils de recherche de mots-clés comme Ubersuggest, Ahrefs ou Ranxplorer…. Vous pouvez également analyser aussi les suggestions Google (qui apparaissent lorsque vous tapez un début de mot-clé dans la barre de recherche), les questions fréquentes et les pages concurrentes qui se positionnent en première page.
Et surtout, posez-vous cette question simple : « quand je tape ma requête, est-ce que ce sont des pages catégories qui ressortent dans les premiers résultats ? »
Si la réponse est oui, alors vous êtes sur la bonne voie.
Quelle longueur de contenu viser selon la concurrence et l’intention de recherche ?
C’est une question qu’on me pose souvent… et la réponse, c’est toujours : ça dépend.
La vérité c’est qu’il n’y a pas de chiffre magique.
En revanche, il y a quelques repères utiles :
👉 Si la concurrence sur la requête en question est faible, un texte court peut suffire.
👉 À l’inverse, sur une requête très concurrentielle, il faudra probablement rédiger un contenu plus long et étoffé.
Mais attention : plus que la longueur, c’est la pertinence du contenu qui compte.
Avant de penser au nombre de mots, demandez-vous :
- Est-ce que mon texte répond vraiment à ce que cherche l’internaute ?
- Est-ce qu’il est utile, clair, complet ?
- Est-ce qu’il aide à comprendre les produits/services présentés ?
Enfin, n’oubliez pas qu’une page catégorie n’est pas un article de blog : le contenu est généralement en marge des produits, intégré de façon naturelle à la page, sans gêner l’expérience d’achat.
Structure : les éléments importants d’une page catégorie ✅

Optimiser une page catégorie, ce n’est pas seulement ajouter du texte ou des mots-clés dans un bloc. Votre page doit être intégrée dans l’arborescence de votre site, avec une logique de navigation fluide.
Il ne faut pas non plus oublier les critères techniques qui influencent l’indexation, comme la gestion des filtres, la pagination ou encore les balises SEO. Il s’agit d’un vrai travail de fond qui mêle UX, SEO et logique commerciale.
Bien structurer sa page, c’est poser des bases solides pour toutes les autres optimisations.
Intégrer vos pages catégories dans l’arborescence de votre site
Une page catégorie doit être facilement accessible, c’est-à-dire intégrée à l’arborescence de votre site (dans le menu principal ou sur la page d’accueil par exemple). On peut se rappeler la règle des 3 clics maximum depuis la page d’accueil par exemple.
Idéalement, chacune de vos pages catégories doit avoir un chemin de navigation cohérent.
Par exemple : Accueil > Vêtements > Robes > Robes longues.
Ce type de structure aide Google à comprendre le rôle de chaque page et aide l’utilisateur à ne pas se perdre sur votre visite.
Pensez également au fil d’Ariane (breadcrumb) qui renforce à la fois la navigation et la hiérarchie des contenus. Il permet de mieux contextualiser chaque page et d’optimiser le maillage interne.
Taxonomie, pagination, facettes : arbitrer entre SEO et UX
Quand on gère un site e-commerce on est vite confronté à une question d’équilibre : comment offrir une navigation fluide sans multiplier les pages inutiles ?
La taxonomie (catégories, sous-catégories, tags) doit rester simple et logique. Trop de niveaux ou de doublons peuvent embrouiller aussi bien l’utilisateur que Google.
La pagination, elle, est souvent incontournable dès qu’une catégorie contient beaucoup de produits. Il faut alors s’assurer que les pages suivantes sont bien accessibles, mais sans se faire concurrence entre elles. Une balise rel= »next » / rel= »prev » (ou une logique équivalente) peut aider Google à comprendre qu’il s’agit d’une suite de pages.
Quant aux facettes (tri par couleur, taille, prix, etc.), elles sont utiles pour l’UX mais risquent de créer des dizaines de pages sans réelle valeur SEO. Il faudra donc choisir : certaines peuvent être indexables, d’autres doivent être bloquées ou canonisées. L’idée, c’est de ne laisser indexer que les pages vraiment utiles.
Critères d’indexabilité et choix entre balise noindex ou canonical
Toutes les pages catégories n’ont pas vocation à être indexées.
Pour savoir si une page mérite de l’être, posez-vous deux questions simples :
- Est-ce qu’elle répond à une intention de recherche identifiable ?
- Est-ce qu’elle propose un contenu unique et utile ?
Si la réponse est non, il vaut mieux bloquer son indexation en utilisant une balise noindex, pour éviter de diluer inutilement le jus SEO de votre site.
Autre cas fréquent : deux pages très proches (catégorie + filtre, ou doublon avec une ancienne URL).
Ici, la bonne pratique consiste à utiliser une balise canonical. Elle indique à Google quelle version de la page est la plus pertinente (et donc celle qu’il doit prendre en compte), sans pour autant bloquer l’exploration des autres.
Rédiger du contenu utile sur une page catégorie ✍️
Bien qu’une page catégorie ne soit pas une véritable fiche produit, elle ne doit pas pour autant se résumer à un simple listing d’articles.
Pour qu’elle soit performante, il faut lui ajouter un contenu éditorial utile, bien structuré, et pensé à la fois pour le SEO et pour l’utilisateur.
L’objectif est double : rassurer, guider, contextualiser… tout en envoyant les bons signaux à Google.
Ce contenu peut prendre différentes formes : une introduction courte en haut de page, un bloc de texte enrichi en bas avec des conseils, un guide d’achat, des réponses aux questions fréquentes…
Mais attention : il ne s’agit pas de « meubler ». Chaque mot compte. Le texte doit être au service de la conversion autant que du référencement. Et surtout, il doit s’intégrer naturellement dans la page, sans entacher l’expérience d’achat.
Comment rédiger du contenu pour une catégorie très large ?
Rédiger du contenu pour une catégorie généraliste ou très large n’est pas toujours simple.
Pas de fiche produit à détailler, pas de caractéristiques techniques précises… Alors, que dire quand on n’a “rien à dire” ?
La clé, c’est de se mettre à la place de l’internaute. Que cherche-t-il à comprendre avant de parcourir les produits ? Quels critères vont orienter son choix ? Quels freins peut-il avoir ?
Par exemple, si vous vendez des « chaises », vous pouvez parler des types de chaises disponibles, des styles (design, scandinave, vintage…), des usages (bureau, salle à manger…), ou encore des conseils d’entretien.
Ce contenu donne de la matière à Google, tout en aidant l’utilisateur à affiner son besoin.
Travail sémantique : mots-clés primaires, secondaires et cooccurrences
Un bon contenu de page catégorie repose sur un champ lexical riche et pertinent. Le but n’est pas de répéter 10 fois le mot-clé principal, mais de montrer à Google que vous traitez réellement le sujet.
Commencez par bien définir votre mot-clé principal, celui que vous ciblez avec la page (ex : « meubles TV bois »). C’est lui qui guide l’optimisation générale : balises, titre, début de texte…
Ensuite, intégrez des mots-clés secondaires : des variantes ou expressions proches utilisées par votre audience (« meuble télé en bois massif », « meuble TV chêne clair », etc.).
Enfin, pensez aux cooccurrences, c’est-à-dire aux mots que l’on retrouve fréquemment dans un texte de qualité sur ce sujet : « rangement », « dimensions », « style scandinave », « porte coulissante », etc.
Ce travail sémantique permet de renforcer la légitimité de votre contenu sans tomber dans la sur-optimisation. Et il aide Google à mieux faire le lien entre votre page… et l’intention de recherche de l’utilisateur.
Optimisation des éléments techniques et on-page 🛠️
Le contenu de vos pages catégories est important mais il ne suffit pas à lui seul pour les faire remonter dans les résultats de recherche. Vous devez également travailler les éléments techniques de vos pages.
Je fais référence ici aux balises HTML (title, meta description, Hn), à l’écriture de vos URLs, aux attributs alt de vos visuels ainsi qu’à votre maillage interne.
Ces optimisations permettent à Google de mieux comprendre votre page, de l’indexer correctement, et de l’associer aux bonnes requêtes.
Sans oublier les aspects moins « palpables », comme la vitesse de chargement et l’adaptation mobile, qui jouent un rôle direct dans le référencement et l’expérience utilisateur.
Une page trop lourde (images non compressées, scripts inutiles, trop de produits affichés d’un coup) peut impacter négativement l’expérience utilisateur et le SEO. Des outils comme PageSpeed Insights ou GTmetrix vous aident à repérer les points à améliorer.
Autre critère incontournable : la compatibilité mobile. Aujourd’hui, la majorité des recherches se fait sur smartphone. Si vos filtres sont illisibles, votre texte trop petit ou les boutons d’action mal placés, l’internaute aura vite fait de quitter votre page.
Un bon contenu, sans une base technique solide, risque de passer inaperçu.
Balise title et meta description : règles spécifiques aux pages catégories
Sur une page catégorie, la balise title est l’un des éléments les plus stratégiques.
Elle doit à la fois inclure le mot-clé principal et donner envie de cliquer. Mais attention : elle ne doit pas ressembler à une suite de mots-clés sans logique.
Par exemple, au lieu d’un simple « Chaussures homme – Boutique », préférez un title comme : « Chaussures homme – Livraison rapide » . Vous mettez en avant votre mot-clé principal tout en valorisant un bénéfice concret.
La meta description, quant à elle, ne joue pas directement sur le ranking, mais elle influence le taux de clic. L’objectif est de donner un aperçu clair de votre offre, avec un argument commercial ou une promesse (« Large choix », « En stock », « Expédition 24h », etc.).
Et surtout : évitez les titres dupliqués entre plusieurs catégories proches. Chaque page doit avoir une balise unique, cohérente avec son contenu.
Hn, attributs alt, maillage interne
Côté balises Hn, pensez à bien structurer le contenu avec une hiérarchie logique : un seul <h1> pour le titre principal (souvent repris automatiquement depuis le nom de la catégorie), puis des <h2> et <h3> pour organiser les différents blocs de contenu, si vous en avez.
Les attributs alt sur les images ne doivent pas être négligés. Ils servent à décrire les visuels pour les moteurs de recherche et améliorent l’accessibilité. Plutôt que « image1.jpg », rédigez des descriptions simples et descriptives comme « chaussures de randonnée noires homme ».
Enfin, le maillage interne est essentiel : il s’agit de lier vos pages catégories entre elles quand c’est pertinent (ex : « Voir aussi nos chaussures de trail ») et de créer des ponts vers des contenus éditoriaux liés (guides d’achat, FAQ, articles de blog…).
Autant d’éléments techniques qui contribuent fortement à la compréhension et à la valorisation de vos pages catégories par Google.
Enrichir la page avec des signaux de confiance et de conversion ⭐️

Optimiser une page catégorie, ce n’est pas seulement penser SEO. C’est aussi et avant tout renforcer la crédibilité de votre offre et rassurer vos visiteurs à chaque étape de leur parcours d’achat.
Ajouter des éléments de preuve sociale
En ajoutant des éléments de preuve (avis clients, notations, contenus générés par les utilisateurs), vous montrez que d’autres personnes ont fait confiance à vos produits.
En mettant en avant les produits les plus populaires ou en ajoutant des conseils concrets, vous aidez l’internaute à faire un choix plus rapide.
Ces petits éléments de réassurance ont un vrai impact : plus de clics, plus de temps passé sur la page… et plus de conversions.
En plus, ces éléments enrichissent la page pour Google, notamment via les données structurées (schema.org), qui peuvent faire ressortir des étoiles ou autres éléments visuels directement dans les résultats de recherche.
Mettre en avant les produits phares
Quand un utilisateur arrive sur une page catégorie bien remplie, il peut vite se sentir perdu face au nombre de références. Mettre en avant les produits les plus populaires permet de capter son attention et de simplifier son choix.
Vous pouvez par exemple afficher une section « Nos meilleures ventes », « Produits les plus appréciés » ou encore « Notre sélection ». Ce type de bloc valorise les articles qui ont déjà fait leurs preuves.
C’est aussi un excellent moyen de faire ressortir vos produits stratégiques : marges plus intéressantes, nouveautés, articles saisonniers, etc.
D’un point de vue SEO, ces produits bien positionnés dans la page bénéficient souvent d’un meilleur taux de clic et d’interaction. Ce sont des signaux positifs, aussi bien pour les conversions que pour les moteurs de recherche.
Mesurer la performance d’une page catégorie 📈
Une page bien optimisée, c’est bien. Mais une page qui performe vraiment, c’est encore mieux. Et pour le savoir, il faut mesurer.
Le suivi des performances vous permet de comprendre ce qui fonctionne et ce qui mérite d’être amélioré.
Est-ce que vla page attire du trafic ? Est-ce que les visiteurs cliquent sur les produits ? Est-ce qu’ils achètent ? Est-ce que Google la positionne sur les bons mots-clés ?
Analyser ces données vous aidera à prendre des décisions concrètes : modifier un titre, enrichir un contenu, ajuster l’ordre des produits, tester un autre appel à l’action.
Les KPIs à suivre : positions, clics, CTR, taux de rebond, conversions
Pour évaluer l’impact d’une page catégorie, plusieurs indicateurs clés peuvent être pris en compte.
Vous pouvez suivre le positionnement d’une page sur les mots-clés ciblés via un outil comme Google Search Console, SEMrush ou Ahrefs.
Sur la Google Search Console, vous pouvez analyser le nombre d’impressions, les clics générés, et surtout le CTR (taux de clics) de chacune de vos pages. Un bon CTR montre que la balise title et la meta description donnent envie de visiter votre page.
Le taux de rebond vous indique si la page répond aux attentes : si les visiteurs quittent rapidement, c’est peut-être que le contenu ou la présentation ne les convainc pas.
Enfin, vous devez suivre les conversions : ajout au panier, inscription, achat… selon les objectifs que vous vous êtes fixés.
Mettre en place des tests A/B (texte, agencement, CTA)
Une fois votre page en ligne, l’optimisation ne s’arrête pas là. Pour continuer à l’améliorer, vous pouvez mettre en place des tests A/B. L’idée est simple : vous testez deux versions d’un même élément, et vous mesurez celle qui fonctionne le mieux.
Vous pouvez, par exemple, tester deux introductions différentes, deux manières de présenter les produits, ou encore deux types de boutons d’appel à l’action (CTA). Parfois, un simple changement de formulation ou de placement permet d’améliorer les clics ou les conversions.
Des outils comme Google Optimize ou AB Tasty permettent de mettre en place ces tests facilement, sans toucher au code source.
L’intérêt, c’est que vous ne basez plus vos choix sur des suppositions, mais sur des données concrètes. Et à terme, chaque ajustement rend votre page plus performante pour vos utilisateurs, comme pour Google.
Aller encore plus loin avec des pages catégories éditorialisées 👇
Une page catégorie n’est pas obligée de rester figée. Elle peut devenir un véritable point d’ancrage éditorial dans votre stratégie SEO. Et ça, peu de sites le font… alors que c’est un vrai levier de différenciation.
L’idée, c’est d’enrichir la page avec du contenu utile, bien pensé, régulièrement mis à jour. Pas juste pour « faire du texte », mais pour créer une expérience plus complète : guider, informer, inspirer.
Une page bien éditorialisée peut alors renforcer votre autorité sur une thématique, améliorer le temps passé sur la page et attirer des liens naturels si elle est vraiment utile.
C’est une évolution logique : on passe d’une simple vitrine produit à une page de référence sur un sujet donné.
Utiliser les pages catégories comme nœuds thématiques
Et si votre page catégorie devenait le centre névralgique d’un sujet complet ? C’est exactement l’objectif d’un nœud thématique.
L’idée est simple : vous partez d’une page catégorie (ex : chaussures de randonnée) et vous l’enrichissez avec des contenus satellites : articles de blog, guides d’achat, comparatifs, FAQ… Tous ces contenus sont reliés à la page catégorie par des liens internes, et inversement.
Résultat : vous montrez à Google que vous maîtrisez le sujet en profondeur, et vous offrez à l’utilisateur un parcours riche et cohérent.
Ce type de maillage construit un cocon sémantique solide, qui renforce la visibilité de l’ensemble des pages liées. Et ça fonctionne particulièrement bien pour des thématiques compétitives, où il faut impérativement sortir du lot.
Créer des contenus hybrides : commerce + éditorial
A nouveau, une page catégorie n’a pas à choisir entre vendre et informer. Elle peut faire les deux… à condition de trouver le bon équilibre entre contenu commercial et éditorial.
Prenons un exemple concret : vous avez une catégorie « perceuses ».
Pourquoi ne pas intégrer, juste au-dessus ou en dessous des produits, un petit guide pratique : « Comment choisir une perceuse en fonction de vos besoins ? ». Vous pouvez en profiter pour expliquer les différences entre les modèles, les usages adaptés ou les critères techniques à surveiller.
Ce contenu rassure l’utilisateur, améliore le SEO et vous différencie clairement des concurrents qui se contentent d’un simple listing produit.
C’est ce qu’on appelle un contenu hybride : il accompagne la vente, sans alourdir l’expérience.
Et bonne nouvelle, c’est que ce type de bloc peut être mis à jour facilement, adapté aux saisons ou aux besoins du moment.
FAQ : autres questions fréquentes sur les pages catégories en SEO
Faut-il mettre du texte visible en haut de ses pages catégories ?
Qu’il soit positionné en haut ou en bas de la page, l’ajout de textepermet de contextualiser l’offre pour l’utilisateur et d’y glisser naturellement votre mot-clé principal. L’erreur fréquente, c’est de noyer l’utilisateur sous un bloc indigeste. Quelques lignes bien rédigées suffisent à capter l’attention sans nuire à la navigation.
Une IA peut-elle rédiger une page catégorie performante ?
Une IA peut aider, notamment pour générer une base de contenu ou explorer le champ lexical. Mais pour être vraiment performante, la page doit être retravaillée par un humain, qui connaît les attentes du client, les spécificités de l’offre et les bonnes pratiques SEO. L’IA est un outil, pas une solution clé en main.
Quelle différence entre une catégorie et un filtre produit pour Google ?
Une catégorie est une page structurée, intégrée à l’arborescence, pensée pour répondre à une requête large. Un filtre est un outil de tri, souvent utilisé pour affiner les résultats selon des critères précis (taille, prix, couleur…). Google ne valorise pas les pages issues de filtres, sauf si elles sont sélectionnées et optimisées manuellement.
Comment intégrer les catégories dans un cocon sémantique ?
Chaque page catégorie peut devenir le nœud central d’un cocon thématique. Il suffit de créer du contenu éditorial complémentaire (articles, guides, FAQ…) et de faire en sorte que tout ce petit monde soit bien relié entre lui, via des liens internes. L’ensemble doit être cohérent, structuré, et centré sur un même sujet pour renforcer la pertinence sémantique globale.
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